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cinéma

X-Men : le commencement

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Les années 60. Alors que le monde guette les moindres mouvements des deux superpuissances, une série d’hommes et de femmes à travers le monde se découvre des mutations extraordinaires les rendant capables de prouesses singulières mais les désignant aussi comme des monstres aux yeux de certains. Charles Xavier, télépathe doué, est recruté par le gouvernement américain pour lutter contre les agissements d’un criminel international, le redoutable Sebastian Shaw. Un homme que traque également Erik Lensherr, puissant mutant que Shaw a torturé durant la seconde guerre mondiale. Ensemble, les deux hommes vont former une équipe pour lutter contre Shaw et ses sbires... avant que leur combat pour exister au sein de la société humaine ne prenne des chemins divergents.

Matthew Vaughn après le décalé et hilarant Kick-Ass fait ici un grand écart pour se plonger aux origines de l’équipe imaginée par le prolifique Stan Lee. Exit le casting des trois premiers épisodes, c’est une version rajeunie de Charles Xavier/professeur X et Erik Lensherr/Magneto qui se dévoile ici, alors que leur rivalité n’est pas encore née. Très bon dans sa première partie, le film de Vaughn souffre des mêmes travers que ses aînés cinématographiques : à trop vouloir en montrer, il finit par disperser quelque peu ses (très) bonnes idées. Le casting pléthorique souffre un peu des mêmes traver : derrière Xavier, Lensherr et Shaw, une flopée de personnages secondaires souffrent parfois d’un manque d’approfondissement et outre James McAvoy dans un ton plus comique et décalé et Kevin Bacon impeccable en grand méchant très « jamesbondesque », tous ont parfois du mal à exister. Même Magneto, incarné par un impeccable Michael Fassbender dans la première partie du film a du mal à tenir la distance et Vaughn, dont la réalisation sait se montrer si puissamment évocatrice au cours de la première heure semble ne plus trop savoir par quel bout tenir sa caméra au cours de l’affrontement final. Dommage, même si les amateurs retrouveront avec plaisir des personnages célèbres dans leurs jeunes années.

Publié le 07/06/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma