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cinéma

Walkyrie

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Sur le front d’Afrique du Nord, le colonel Von Stauffenberg se désole des crimes commis par le régime nazi. Gravement blessé en mission, il est décidé à agir vite pour sauver l’Allemagne, torpillée par le nazisme. Il rejoint un mouvement contestataire qui projette d’assassiner Hitler dans l'espoir d'arriver à une entente avec les alliés. Par la force des choses, Stauffenberg va prendre la tête du mouvement. C’est à « la tanière du loup », quartier général du Führer qu’ils frapperont. Le 20 juillet 1944 au matin, l’Opération Walkyrie est lancée.

C’est le destin typique pour emballer Hollywood. Et ça se voit à l’écran. On insiste fortement sur l’aspect épique de l’opération, qui visait à éliminer Hitler. C’est cet enchaînement de péripéties sur la corde raide que Bryan Singer (Usual Suspects, X-Men) a choisi de filmer. Rôdé au genre, il ne s’embarrasse pas en verbiages historiques. Dès les premières images en Afrique du Nord, l’action prime. Un choix qui ne paie vraiment que lors de la fameuse opération où l’on se surprend à retenir son souffle au rythme des heures qui s’égrènent sur l’écran. Tom Cruise, espérant grâce au rôle, revenir en grâce auprès des studios, y est à son aise. Mais ce sont les seconds rôles, qui interprètent le reste des membres de la conspiration, qui tirent leur épingle du jeu. Une hiérarchie vieillissante et réservée, angoissée à l’idée de renverser son gouvernement. Ceux qui s’attendaient à une vraie réflexion sur la résistance allemande, - rarement traitée à l’écran - seront déçus. Si l’on excepte les faits d’armes, le portrait même de ce colonel allemand qui « a tenté d’assassiner Hitler » manque d’envergure.

Publié le 26/01/2009 Auteur : Jonathan Blanchet


Mots clés : cinéma