2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Vilaine

102d7e527ee58cd34d199d7b5ebf3f9ae679eeb6

Mélanie a le coeur sur la main. Elle ne cesse de rendre service à ses voisins, ses amis, sa famille qui en profitent plus que largement.  Lorsqu'elle finit par réaliser que certains profitent de la situation pour l'humilier, Mélanie la gentille décide de changer du tout au tout. Elle devient alors Vilaine, teigneuse sans scrupules et prêt à tout pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Sauf qu'en matière de méchanceté, Mélanie a beaucoup de choses à apprendre.

Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit ont beau être deux derrière la caméra, leur travail ne suffit pas pour autant à sortir Vilaine d'une banalité plutôt désespérante. Passé le quart d'heure d'ouverture, les mimiques de Marilou Berry deviennent lassantes et la pauvreté de péripéties prévisibles achèvent de plonger le film dans une triste lourdeur qui ne le quittera pas jusqu'à un final plus risible que drôle. Derrière des personnages plus caricaturaux que fouillés, le duo de cinéastes s'ingénie à plonger son casting dans une comédie boulevardière sans autre prétention que celle d'aligner des clichés. Du coup, passé les quelques situations plus réussies, l'ensemble piétine vite malgré l'abattage de Marilou Berry sans doute un peu juste pour tenir tout le film sur ses épaules.

Publié le 10/11/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma