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cinéma

Titeuf, le film

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Dramuscule titeufien ! Nadia, l'élue du cœur de Titeuf fête bientôt son anniversaire mais omet de l'inviter... Lui qui s'apprête, se pomponne et travaille ses petites phrases pour lui faire la meilleure impression du monde à chaque fois qu'ils se croisent. Qu'importe ! Résolu à faire partie des invités, Titeuf imagine (comme toujours) une machination aussi maladroite que désespérée. C'était sans compter sans les adultes et leurs bêtises : brouillés, le papa et la maman de Titeuf décident de se séparer quelques jours...

Star des cours de récré à l'inimitable coiffure et au vocabulaire aussi imagé que farcesque, Titeuf connait donc enfin les honneurs d'une adaptation sur grand écran, en 3D qui plus est. Aors quoi de neuf Titeuf ? Si les petits retrouvent leur héros fidèle à lui-même, l'intrigue de cette aventure cinématographique joue un peu les prolongations, laissant trainer le film en longueur là où les albums et la série télévisée avaient le mérite, dans un format court, de ne pas laisser retomber le rythme. Les plus petits risquent donc de finir par s'ennuyer d'autant que l'humour titeufien est ici aussi beaucoup plus distillé et que la tentative d'intégrer un second niveau de lecture (les parents qui se séparent...) plombe davantage l'intrigue qu'elle ne la rythme. Reste un petit héros attachant, qui regarde le monde soixante bons centimètres plus bas que des adultes qui ont parfois oublié leur enfance. Un petit bonhomme plus préoccupé par un regard de sa dulcinée et le passage au niveau supérieur sur le jeu Glultron XII que par les répercussions d'une brouille parentale. Essai à demi transformé, qui peut compter sur une bande sonore qui convoque bon nombre de chanteurs venus raviver un bout de leur enfance sur des textes plutôt bien sentis mais le film utilise aussi l'argument 3D plus qu'il n'en fait profiter des spectateurs réduits à scruter des décors pauvres et peu profonds pour tout plaisir visuel. Nom d'un bulzar !
 

Publié le 05/04/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma