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cinéma

Three days to kill

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Ethan est un vieux lion de la CIA. Au cours d'une mission en Serbie, son équipe est presque entièrement massacrée et, alors qu'il est sur le point d'arrêter leur cible, il s'effondre terrassé. Au réveil, il se découvre en retraite et flanqué d'une tumeur au cerveau qui lui laisse trois mois d'espérance de vie. Décidé à profiter de ses dernières semaines, il retourne à Paris pour passer quelques jours auprès de sa fille adolescente loin de laquelle il s'est toujours tenu.

Sans surprise, le scénario de Luc Besson aligne les clichés comme d'autres les perles. Le vieux briscard mourant mais dur fait face à des tueurs sans scrupules, on y conduit des Audi et des gens se font enlever. Et ça ne va pas vraiment plus loin, même le final est à pleurer de niaiserie (à l'image des Taken notamment). Qu'importe, ce n'est pas tellement le cœur de ce film, on s'en doute bien. McG derrière la caméra insuffle nervosité et dynamisme à ce périple dans un Paris de carte postale, filmeur doué, il défend son film assisté d'un Kevin Costner impeccable en grognard obligé de réapprendre à vivre avec les femmes de sa vie tout en accomplissant une énième mission secrète et mortelle. Bien plus que le Jason Statham des Transporteur, le John Travolta de From Paris with love ou le Liam Neeson des Taken, l'acteur échappe à l'archétype fadasse pour composer une figure attachante. Sans compter que Costner étant rare sur les écrans, ce petit retour se savoure aussi pour ce qu'il est : une chance de revoir un grand talent. Pour le reste, tout le monde sait à quoi s'en tenir.

Publié le 21/03/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma