Terminator Renaissance

Comme annoncé et prévu, l'apocalypse a bien eu lieu. L'éveil de l'intelligence artificielle Skynet a quasiment coûté la vie à l'humanité. Regroupée derrière leur chef, John Connor, les résistants s'attachent à combattre pied à pied les redoutables machines mises au point par leur adversaire, dont les terribles terminators. Dans sa lutte, Connor rencontre Marcus Wright, un inconnu à la mémoire confuse qui pourrait bien être la clef de la victoire... D'autant que leurs adversaires semblent désormais capturer des résistants humains pour mener d'étranges expériences.

Exit Arnold Schwarzenegger, absent pour cause d'engagements politiques, l'acteur, à qui l'univers imaginé par James Cameron doit beaucoup, cède sa place à Christian Bale, incarnation du John Connor supposé devenir le sauveur d'une humanité aux prises avec l'intelligence artificielle planétaire qu'elle a contribué à mettre au point. Pour démarrer cette nouvelle trilogie, c'est le cinéaste McG (Charlie's Angels) qui se voit confier les rênes d'un film boosté à l'adrénaline et aux effets spéciaux. Pour figurer un futur dévasté envahie de tueurs robotisés, le cinéaste s'en donne à coeur joie. C'est à un Mad Max version surboostée qu'invite ce quatrième opus qui ne mise clairement pas sur son scénario ni sur les qualités d'interprétation de ses acteurs mais bien sur la dose d'action qu'il parvient à faire tenir sur sa pellicule. Pas trompé sur la marchandise, l'amateur y trouvera son compte d'action tous azimuts. Côté scénario en revanche, ce nouvel épisode continue d'exploiter un filon qui ne fait, hélas, que s'appauvrir depuis les premiers films.