2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Télé Gaucho

Cbf0079cbd57b2b2d7f519b27e1bd2dfb7619038

Quand Victor quitte ses parents pour vivre à Paris, il s'imagine plutôt en grand réalisateur mais son chemin va croiser celui de Jean-Lou, Yasmina, Adonis et les autres joyeux lurons de l'équipe de Télé Gaucho. Avec peu de moyens mais beaucoup d'envie, le petit groupe filme et défend des programmes de son choix : engagés, intelligents et largement en prise avec les soubresauts de la société. Au coeur de ce parcours un brin anarchique, Victor croise Clara, jeune femme lumineuse en quête d'elle-même...

En transposant à l'écran une parenthèse personnelle en partie autobiographique, Michel Leclerc ne délaisse pas un certain cinéma politique qui avait fait le succès du Nom des gens. L'élan et l'envie sont les mêmes mais le mélange prend plus difficilement, la faute sans doute à une trop grande gourmandise. A vouloir mettre trop de fers aux feu, le cinéaste perd un peu de vue le fil directeur de son film qui tend à se disperser dans une multiplicité de sous-intrigues pas forcément toutes passionnantes. Télé Gaucho, entre la comédie franche et la réflexion politique, paraît naviguer un peu à vue et c'est dommage même si l'on ne peut que se réjouir que la politique revienne (un peu) au cinéma. A l'écran, Sara Forestier livre un décalque de son personnage du Nom des gens, la conscience politique en moins, quant à Félix Moati, porte d'entrée du spectateur dans ce joyeux foutoir, on finit hélas par devenir vite indifférent à son destin. Enfin le côté choral du groupe constitué autour d'Eric Elmosnino et Maiwenn pour donner vie aux 'animateurs' de Télé Gaucho fait plutôt mouche, ce qui ne suffit pas à sauver le film.

Publié le 14/12/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma