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cinéma

Samba

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Samba est en France depuis dix ans, enchaîne les petits boulots et s'apprête à obtenir un poste durable dans un restaurant mais n'a toujours pas de papiers. Arrêté et menacé d'expulsion, il trouve de l'aide auprès d'Alice, cadre supérieure en pause après un sévère 'burn out' qui tente de se reconstruire en aidant les autres. Entre le déraciné et la déboussolée, naît une singulière complicité que presque tout le monde commence par réprouver.

Difficile de sortir du succès d'Intouchables sans quelques arrière-pensées, tout en s'en défendant, le duo Nakache-Toledano devait, avec Samba, faire face au 'film d'après'. En choisissant d'adapter (avec sa bénédiction) le roman de Delphine Coulin, les cinéastes s'emparent d'un sujet d'actualité pour ne rien en faire de plus que la toile de fond d'une balade amoureuse téléphonée vaguement portée par le subtil déminage humoristique d'Omar Sy et le charme à rebrousse poil de Charlotte Gainsbourg. Filmé tantôt comme une comédie, tantôt comme un pseudo drame, le périple de Samba se désintéresse rapidement de sa situation de sans papiers qui ne reste qu'un décor et un prétexte à la rencontre entre les personnages. En éloignant le film du ton dramatique du récit originel, les réalisateurs le dépouillent de toute sa force au profit d'une bluette un brin ennuyeuse malgré les efforts du duo Gainsbourg-Sy. Et quand le drame tente de faire un retour en force, c'est à grands coups d'effets lourdingues et de maladresses tellement pesantes que cela confine au grotesque.

Publié le 15/10/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma