2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
B542e311810cd9271588843ad5930b2ef3fb4274
8093b1eae52377dc4dc55297e3d54fd9f87040ae
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Sagan

Aa45c1ef6fc52d7371ff1529c85a9d797db72526

En 1954, une petite bourgeoise fils d'industriels aisés fait scandale dans la société et les cercles littéraires, son Bonjour Tristesse signé d'un pseudonyme lui vaut une réputation qui ne la quittera presque jamais. Auteure libre et libérée, Françoise Sagan aimait vivre sa vie comme elle l'entendait et non selon les conventions d'une époque sur laquelle elle avait, à ses débuts, une certaine avance. De ses premiers pas dans le monde de la littérature à ses tumultueux amours, le film retrace la vie d'une femme et d'une romancière restée insaisissable.

Prévu pour la télévision et finalement diffusé sur grand écran, le film de Diane Kurys, dans son travail entre l'historique, le documentaire et la reconstitution n'échappe pas au ronronnement propre aux téléfilms, dessinant à travers une construction chronologique des plus ordinaires centrée sur la vie plutôt que sur l'oeuvre, les contours d'une romancière mal connue. Flambeuse, libérée, souvent incomprise, cette Sagan doit son éclat au mimétisme saisissant du jeu de Sylvie Testud, plus vraie que nature du début à la fin. Le casting a beau briller par sa qualité, il ne parvient pas à sortir cette biographie d'un ordinaire lénifiant et cruellement dépourvu de point de vue. Reste l'évocation du parcours d'une femme sans cesse confrontée aux solitudes inévitables d'une vie, solitudes qu'elle comblera joliment de mots.

 

Publié le 10/06/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma