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cinéma

Quand je serai petit

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Alors qu'il voyage avec son épouse, Mathias 40 ans, découvre la silhouette d'un enfant qui lui rappelle beaucoup la sienne lorsqu'il avait le même âge. Résolu à en savoir plus sur le jeune garçon, Mathias le suit, découvre qu'il porte le même nom que lui, et que son père ressemble beaucoup au sien, disparu tragiquement sans que Mathias, alors enfant, n'ait le temps de lui dire au revoir. Fasciné à l'idée de pouvoir revivre par procuration son enfance, il se pose aussi la question de la possibilité de la changer...

Etonnante proposition que celle de Jean-Paul Rouve qui invite à un retour doux-amer sur l'enfance. Pas ici de jeux enfantins et de nostalgie un brin convenue, à la place, c'est à une plongée intime que convie son film. Si l'on pouvait changer quelque chose dans son enfance, le ferait-on ? Question au cœur du film qui hante son personnage et par extension sa famille. Question du drame également, abcès jamais vraiment crevé. En adulte pas très à l'aise avec son histoire, l'acteur-réalisateur traîne un mal être et une fascination qui marchent ensemble tout au long du film tandis que Benoît Poelvoorde campe avec sa bonhommie habituelle vrai-faux père retrouvé. Sans vraiment choisir entre la fable et le drame familial, Jean-Paul Rouve se prend un peu les pieds dans le tapis faisant traîner plus que de raison les scènes d'exposition pour, au contraire, saborder son final. Entre deux, approches, questionnements, doutes et tentatives de mises en abîme composent un film généreux mais au final bancal.

Publié le 12/06/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma