Présentez-nous cette semaine un peu particulière :
Il s'agit de la 8ème édition. C'est important d'avoir un temps dans l'année pour une réflexion sur une thématique large, parfois difficile à appréhender. Une semaine qui se marque dans le paysage régional depuis quelques années, une des régions les plus mobilisées, plus du quart des actions nationales se déroule dans le Nord-Pas de Calais !
Quel sera le thème cette année ?
La biodiversité, qui n'est plus quelque chose d'exotique. Il y a quelques années, les espèces en voie de disparition étaient au fin fond de l'Afrique ou de l'Asie, comme le Tigre du Bengale, aujourd'hui la menace touche des espèces communes, jusqu'au moineau ! Le phénomène de création/disparition d'espèces a toujours existé, mais son accélération préoccupe. La biodiversité reste synonyme de qualité de vie, de médicaments, de molécules ou même de techniques que l'on calque. D'où l'importance de ce thème au coeur de nos villes !
Comment allez-vous le traduire à La Madeleine ?
Nous aurons nos propres actions, grand public, ainsi que des opérations suscitées chez nos partenaires, collège ou CCA. Cela fait deux ans que nous réalisons un programme conséquent, qui commence, traditionnellement par la plantation d'arbres (1er avril). Le 2, après-midi chargée avec l'installation d'essaims dans les ruches, trois sur la terrasse de la mairie, une dans un jardin qui deviendra pédagogique : on veut témoigner au coeur de la ville de la biodiversité, avec des animaux ayant de moins en moins de place dans l'espace urbain. Puis, le soir, projection de Nos enfants nous accuseront, problématique de l'utilisation de produits chimiques et leurs impacts environnementaux, puis débat avec Alain Villain autour des abeilles... Les 3 et 4, exposition organisée par une association d'étudiants de l'IESEG et un artiste madelenois, oeuvres fabriquées avec des déchets, dont des cartons recueillis auprès de commerçants de la ville, pour sensibiliser sur cette problématique, l'augmentation de la production de déchets, pour les réduire à la source, dans l'idéal, sinon, les trier et optimiser la valorisation. 30 artistes exposeront. Le 7 avril, ce sera LE moment fort : mini-ferme et transhumance à travers la ville d'espèces miniatures menacées qu'il faut défendre. Ce jour-là également comme tous les 1ers mercredis du mois, ce sera permanence info énergie, puis, le 13, comme tous les 2èmes mardis du mois, les mardis culturels : un spectacle rattaché à cette problématique du développement durable, familial, ILO.
cinéma
Passez au durable, ça marche !
Foisonnement d'événements régionaux pour la semaine du Développement durable. Rencontre avec Guy Sarels, adjoint développement durable de La Madeleine.
Publié le 20/10/2003
www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr
Marjorie Deruwez, d'Ecozone, organise la transhumance et la mini-ferme : "Ecozone propose de valoriser les animaux d'une façon différente dans notre société obèse. On s'occupe d'animaux ne produisant pas, mais entretenant des espaces verts, des animaux de petite taille, tombé en désuétude car pas suffisemment gros pour intéresser la société de consommation. Le poney Shetland, le mouton de Wessant (15kg vs 80 !), la chèvre naine, qui s'apparente au chien dans ses rapports aux humains, canard, alpaga, lapin, poule... Ils font un gros travail de fauchage là où il faudrait utiliser des machines polluantes. Plusieurs communes font appel à nous !
Lors de la transhumance, le public sera acteur, les enfants tiendront les animaux, pas de simples spectateurs qui ingurgitent ; chacun pourra vivre ce moment, ce n'est pas un spectacle, les animaux ne sont pas là pour faire joli, il y a un enseignement derrière !"
Passez au durable, ça marche !
Propos recueillis par S. Morelli
Foisonnement d'événements régionaux pour la semaine du Développement durable. Rencontre avec Guy Sarels, adjoint développement durable de...