2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Oscar et la dame Rose

352aa8d229bdc7b6846ed7a1cdb0f5539e643165

Oscar n'a que dix ans, mais il n'est pas dupe. Dans l'hôpital, ni ses parents ni le personnel ne lui parlent directement de ce qui lui arrive et de la maladie qui, lentement, le tue. Seule Rose, une étrange femme grognon venue un jour livrer des pizzas, communique avec lui sans détour, à sa grande joie. Dès lors, l'équipe décide de demander à Rose de venir chaque jour passer du temps avec Oscar. Touchée, l'acariâtre visiteuse invente pour l'enfant une vie entière et lui propose d'écrire chaque jour une lettre à Dieu. C'est le début d'un drôle de voyage pour les deux nouveaux amis.

 

Après son livre et la pièce qui en a été tirée, Eric-Emmanuel Schmitt, qui a pris goût à la caméra, depuis le succès d'Odette Toulemonde revient derrière la caméra pour adapter une autre de ses histoires. Pour faire passer son message (il faut renouer le dialogue et casser le jargon médical autant que la langue de bois envers les patients), Schmitt ne lésine pas sur les moyens. Derrière l'alibi d'une fantaisie débridée il filme avec une complaisance coupable une Michèle Laroque en catcheuse aussi improbable que ridicule et n'hésite pas à faire pleurer dans les chaumières sur la fin annoncée de son petit personnage, gâchant par là l'essentiel de son message. Cela ne fait pas pour autant de Schmitt un mauvais cinéaste, sa façon de marquer le passage du temps dans la chambre d'Oscar tout comme son approche à mi-chemin entre le monde de l'enfance et celui des adultes ne manquent pas de consistance poétique autant que narrative, pas plus que sa direction d'acteurs. Dommage que le choix de l'émotion finisse par prévaloir, teintant d'une mièvrerie dégoulinante un propos qui n'en méritait pas tant.

 

Publié le 08/12/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma