E0aa6af93809d0c605ca386961a7ce751268cee8
8200a831c5482c2888da6b800b9525980416f5b3
D22dfff82bcddcbf8e04dfa841e36cb3abafb7ab
F458bd7783f3bb8a46b3d24973a7e7752866e06e
5241212bc34622b285f2f2f0aad627741689565d
7cf72ec6d276ef20edb51147ab6bd3521213b456
244d4e3c8db3c1fd058e8d6a49ec44b1bfe5bf51
7987f82461e5aec341b3e06942fba343ec1b39a1
Fermer
cinéma

Oblivion

B95a655c98d6cee0bb81754c46122d64bce236b9

La Terre, suite à une attaque extraterrestre est un champ de ruine. Gardien d'une planète dévastée, Jack travaille à la maintenance des drones qui protège les machines destinées à la récolte de l'eau pour ses frères humains partis trouver refuge dans les étoiles. À quelques jours de la fin de sa mission, Jack, en se rendant sur le site d'un mystérieux crash, sauve la vie d'une femme qu'il connaît pour l'avoir vue dans ses rêves. Commence alors pour lui un voyage qui changera à jamais son existence.

Kosinski, on l'a découvert avec Tron : l'héritage, s'y entend pour filmer l'action sous tous les angles. Dans Oblivion, il y ajoute des paysages recomposés par ordinateur pour inviter à un voyage au cœur d'une Terre dévastée (principalement américaine) dans le sillage d'un Tom Cruise fidèle à lui-même et donc guère surprenant. Le film déroule plutôt intelligemment une série de révélations plus ou moins bien amenées et plus ou moins faciles à éventer... d'où une certaine lassitude quand le film prend ses aises pour faire réaliser au héros ce que le spectateur a perçu depuis longtemps. L'ensemble, noyé dans les images réussies, mais très lisses, du cinéaste finit par composer un périple pas inintéressant mais qu'on sent sous exploité et surtout condamné par un final hollywoodien terriblement mielleux et crétin. Un joli voyage dont on ne retient pas forcément grand chose.

Publié le 11/04/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma