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cinéma

Mirrors

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Benjamin Carson traverse une mauvaise passe. Viré de la police après la mort d'un de ses collègues, il passe ses nuits sur le canapé de sa petite soeur et espère pouvoir regagner la confiance de sa femme et de ses enfants. Pour cela, il vient de trouver un boulot comme veilleur de nuit chargé de surveiller les ruines d'un grand magasin incendié des années plus tôt. Lors de ses premières rondes, il remarque les gigantesques miroirs qui semblent avoir mystérieusement échappé aux flammes et découvre bientôt que derrière leur paroi se cache un horrible et terrifiant secret.

Dans le registre du 'et si on jouait à se faire peur ?', Alexandre Aja a fait ses preuves. Haute tension puis le remake de La colline a des yeux ont contribué à lui donner une réputation internationale et le voilà donc aux commandes de Mirrors, inspiré d'un film coréen largement remanié par le cinéaste et son scénariste. Devant la caméra, c'est Kiefer '24' Sutherland qui se découvre traqué par des reflets rien moins qu'effrayants et, à l'occasion, mortels pour son entourage. Evidemment, Aja joue beaucoup (et avec un réel brio) du sursaut et des apparitions-disparitions dans un rétroviseur, une flaque d'eau ou un bouton de porte. Le conte macabre se pare un temps des habits de la parabole d'une société fascinée par ce qu'elle renvoie avant de trouver sa résolution dans un classique du genre, celui du monstre. Aja, dans les pas de son héros fait découvrir à son spectateur la claustrophobie à ciel ouvert et distille une paranoïa efficace, l'irruption de l'horreur, si elle est plus convenue, n'en ravira pas moins les amateurs. Du solide et un peu d'originalité dans un genre qui en manque souvent : Mirrors vaut le coup d'oeil.

Publié le 09/09/2008 Auteur : Guillaume B.

 


Mots clés : cinéma