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cinéma

Mensch

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La trentaine fringante, Sam peut se targuer d'être un des meilleurs dans sa partie : le perçage de coffre. Mais voilà, il élève seul son fils et passe son temps sur de petits casses... jusqu'au jour où Simon Safran, parrain local, lui propose une association pour un gros coup. Dans le même temps, son grand-père ne désespère pas de faire entrer Sam dans son commerce familial, et de faire de lui, un 'mensch', un homme avec des principes.

 

Dans l'idée, c'est plutôt emballant. Entre le film de genre et le parcours intime, le personnage imaginé par Steve Suissa tient autant du gangster que de l'homme ordinaire. Entre les deux, son coeur balance et c'est là le noeud d'un film efficacement filmé mais dont les ressorts, à force d'être tirés, finissent par (s')user. Entre famille, quartier et crime, Suissa signe un film plutôt stylé qui, dans les pas de Nicolas Cazalé entend aussi donner un visage humain à ses protagonistes. Pari en parti réussi sauf lorsque le cinéaste se laisse aller à une imagerie très codifiée plus empesée qu'elle n'est efficace, n'est pas James Gray qui veut. Outre cet arrière-plan parfois lourd, la vraie bonne surprise de ce Mensch c'est aussi la rencontre entre Sami Frey et Maurice Bénichou qui cristallise en outre le coeur du film. Au niveau du récit ce n'est pas forcément éblouissant, les deux acteurs confèrent à l'ensemble une épaisseur bienvenue, notamment face au jeu, parfois léger du reste du casting.

Publié le 08/12/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma