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cinéma

Max Payne

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Depuis que sa femme et son fils ont été assassinés, le détective Max Payne a mis ses principes sous clés. Il n'a qu'une idée en tête : venger la mort de ceux qu'il aimait. Dans les ruelles sombres d'un New-York underground jusqu'aux couloirs d'une multinationale, il enquête l'arme au poing et la rage au ventre. Au cours de ses descentes nocturnes, il découvre les effets dévastateurs d'une drogue, le Valkyr, sur les êtres patibulaires qu'il croise...

 

Au départ, Max Payne c'est un jeu vidéo, acclamé par les joueurs. Au programme : fusillades en pagaille dans les bas fonds d'une ville vendue au plus offrant. Un flic y fait cavalier seul pour percer à jour le meurtre de sa famille. Un scénario ad hoc pour un jeu, mais qui a souvent du mal à passer le cap du grand écran. Que les néophytes et allergiques de la manette se rassurent, le film est parfaitement accessible, pour peu que vous soyez un inconditionnel du film d'action pur jus à l'américaine. Mais difficile d'échapper au syndrome « adapté du jeu vidéo » . Linéaire, il tient une nouvelle fois davantage de la caricature que de la transposition plus fouillée. Le casting en prend en coup, Mark Walberg et sa (trop jeune) coéquipière en tête. Sans chercher plus loin dans le complot, la caméra reste obnubilée par ce désir d'en découdre. Oui, mais voilà, on échappe pourtant au bain de sang, puisque les échanges de tirs se résument à deux scènes. Pour preuve, les douilles perdues se comptent sur les doigts de la main après une heure de film ! A ce stade, il est bien en peine de contenter les joueurs et les autres. C'était sans compter sur son univers si particulier, entre le comic book et le film fantastique. Des images qui ne devraient pas déplaire aux joueurs et ravir ceux qui ont aimé Sin City pour ses touches de couleurs au détour de portraits plus sombres. A une différence près. Derrière l'esthétique, le scénario, prévisible, ne rend guère justice à son héros. 

Publié le 07/11/2008 Auteur : Jonathan Blanchet


Mots clés : cinéma