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cinéma

Lovely Bones

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La vie de la famille Salmon va basculer le jour où la jeune Susie, disparaît sans laisser de traces. Son père refuse d’admettre son décès. Dans un bourg en apparence tranquille, qui aurait pu commettre l'irréparable ? En réalité prisonnière d'un imaginaire entre la vie et la mort, Susie observe les conséquences de sa disparition et tente d'amener ses proches à découvrir la vérité... Peter Jackson, en grand faiseur de chimères, s'attaque au roman d'Alice Sebold, La nostalgie de l'ange, avec toute la légitimité qu’il a su acquérir au fil de sa filmographie.

Le film, comme le roman se construit autour d'un double point de vue. Aux échappées oniriques et chatoyantes de Susie, le réalisateur du Seigneur des Anneaux superpose l'existence des vivants : l’obsession du père et la folie du meurtrier, -dont la révélation de son identité ne constitue pas le noeud de l'intrigue, celle-ci étant dévoilée dès les premières minutes du film-. Jackson oeuvre donc en terrain connu, l'histoire de cette fillette, errant entre le monde des vivants et des morts  n'étant pas sans rappeler les mondes imaginaires que se façonnaient ses héroïnes de Créatures célestes. Visuellement le passage d'un univers à l'autre se traduit par l'alternance d' ambiances chatoyantes et sucrées, avec une réalité plus sombre, qui rappelle le travail de Tim Burton sur Big Fish. Mais le conteur Jackson, en hésitant à privilégier réalité et imaginaire sans vraiment en lier les évènements risque de perdre quelques spectateurs en route. Une jolie fable, tissé de métaphores mais qui manque d'un véritable point de vue.

Publié le 09/02/2010 Auteur : Jonathan Blanchet


Mots clés : cinéma