2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Le nom des gens

39e26a25e73f1f027c7ed7cef8ea98a9e0972592

Arthur Martin est un quadragénaire discret, presque anonyme, qui officie comme ornithologue réputé, spécialiste des autopsies de volatiles trouvés mystérieusement morts et qui inquiètent à l'heure de la pandémie de grippe aviaire. Quand Bahia Benmahmoud l'entend intervenir à la radio, elle ne peut s'empêcher de réagir. Electrique et bondissante, elle défend une méthode de conversion bien à elle : elle couche avec tous les gens de droite pour le convertir à sa cause. Allez savoir pourquoi, en général, ça marche plutôt bien. Marqués, chacun à sa façon par leur histoire familiale, Arthur et Bahia vont pourtant se rapprocher.

Un peu fourre-tout,le film de Michel Leclerc démonte pourtant admirablement la mécanique aussi abrutissante qu'ordinaire qui catalogue les individus à grands coups d'étiquettes forcément réductrices. Derrière deux héros on ne peut plus opposés, il dessine pourtant le paysage chaleureux d'individus différents et qui s'acceptent comme tels. Rafraichissant et dynamisant, le film réussi même à offrir à Sara Forestier un rôle réussi face à un Jacques Gamblin toujours impeccable. En dépit de sa générosité un peu naïve, Le nom des gens échappe à une caricature simpliste pour éclairer joyeusement la diversité. Et c'est tant mieux.

Publié le 23/11/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma