2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

La première étoile

E33cb223a7ed257bf380d390b2b55bbd911e83da

Jean-Gabriel, père de famille de quatre enfants écume les petits boulots à Créteil. De son côté, sa femme s'épuise en ménages de nuit. Mais à peine sa journée terminée, Jean Gab' dilapide l'argent gagné au PMU du coin. Alors forcément, quand il propose sur un coup de tête, un séjour au ski pour en mettre plein les yeux à ses enfants dépités, des claques se perdent. Seul point noir : aux yeux de son épouse, une promesse est une promesse. S'il ne la tient pas, elle pliera bagage. Jean-Gabriel va devoir casser la tirelire...

Pour son premier film, Lucien Jean-Baptiste joue sur les stéréotypes noirs/blancs. Mais il s'en défend, il a voulu rendre ce film « universel, en bousculant tous ces clichés ». On n'échappera pas aux jeux de mots inévitables : Les bronzés font du ski, « pistes noires »... Tout y passe ! Oui, mais mieux vaut se dépêcher de les sortir pour passer à autre chose. Outre l'ostracisme, le réalisateur qui parle à 200% de  souvenirs qu'il a vécus (et il y en a des situations cocasses), s'attache à décrire le quotidien d'une famille qui ne roule pas sur l'or mais a les yeux remplis de rêves. Une pellicule pleine de bons sentiments, mais qui touchera sans doute par la sincérité du jeu de Firmine Richard et l'universalité du propos, comme Bienvenue chez les ch'tis en son temps. Hasard troublant, les deux films ont été primés à une année de différence au respecté festival de la comédie de l'Alpes-d'Huez. La première étoile a même eu droit à deux récompenses. Comme le film de Dany Boon, il risque de partager ses spectateurs.

Publié le 24/03/2009 Auteur : J. Blanchet


Mots clés : cinéma