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cinéma

L'écume des jours

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Colin, solitaire, rentier, inventif et plein d'imagination rencontre Chloé, entrant ainsi enfin dans le club des gens amoureux. Entre les deux jeunes gens, débute une histoire singulière, portée par la fantaisie de Colin et la joie de vivre de Chloé, de leur ami et cuisinier Nicolas et de Chick, ingénieur et indécrottable amateur de Jean-Saul Partre.

L'histoire est connue, célèbre et inoubliable pour qui s'est plongé un jour dans les pages de Vian (il n'est jamais trop tard !) et la transposition promettait d'être risquée. Aux manettes, Michel Gondry, architecte-bricoleur fantasque et ingénieur du minuscule, apporte à l'ensemble une indéniable touche de couleur et de poésie mécanique véritablement inventive. La première partie du film est une vitrine sur son génie mécanique, plaçant le couple et leur entourage au cœur de manèges colorés et composant une acceptable interprétation de l'écriture de Vian. Mais le tout devient aussi une singulière prison confinant la poésie et le foisonnement des mots de l'auteur dans une imagerie de bazar. C'est impeccable quand il s'agit de faire l'excellent Soyez sympas rembobinez ! mais ici bien moins pertinent. Pour preuve, le temps passant, le film perd de sa force jusqu'à une seconde partie malgré tout plus réussie quand elle met en perspective Colin face à l'effondrement de son monde. Mais là encore, Gondry ne peut s'empêcher de surenchérir visuellement. Côté casting, outre deux comédiens un peu âgés pour le rôle, Gad Elmaleh, tout efficace qu'il soit, dépare un peu en Chick lui aussi vieilli par rapport au récit. Omar Sy, en revanche, prouve de belle façon que son talent dépasse celui de la simple comédie.

Publié le 26/04/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma