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cinéma

L'amour, c'est mieux à deux

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Soit deux amis : Michel, jeune marié qui finit par divorcer puis quitte Angèle, sa nouvelle conquête, en se rendant compte que la rencontre avec son aimée n'est pas du tout due au hasard comme pour ses parents et ses grands-parents couples modèles de stabilité pour lui. Vincent, coureur de jupons, prend au contraire, bien soin de ne pas trop s'attacher, vivant dans l'instant sans bien se préoccuper des conséquences, jusqu'à ce qu'il rencontre Nathalie. Et voilà les deux garçons jusqu'ici droits dans leurs bottes presque résolus à se remettre en question...

 

Que l'intrigue soit cousue de fil blanc, passe encore, dans ce genre de film, c'est monnaie courante. En général, le rythme et le jeu des comédiens sont là pour rattraper ce défaut. Sauf qu'ici, les deux acteurs masculins rament autant que les personnages qu'ils sont supposés incarner. Pour l'un (Clovis Cornillac) en balançant sans vraiment y croire des répliques qui sonnent résolument faux tandis que l'autre (Manu Payet) peine à rendre crédible son rôle de séducteur blasé. Quand en plus, le duo de réalisateurs s'essaie à faire parler un trio de filles, on frôle le ridicule... Jamais la mayonnaise ne prend entre une romance un peu poussive et convenue et des élans comiques mal assumés qui cassent, plus qu'ils ne relancent, le dynamisme du film. Entre le graveleux et le gnangnan, le film ne choisit pas et sombre dans l'accumulation de lourdeurs et de maladresses au moins aussi affligeantes que son titre. Pour le coup de foudre, on repassera.

Publié le 04/05/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma