2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

L'affaire Farewell

A362889e7c91405471d35afdc7c0bcb4bf24aa0f

Sergueï Grigoriev n'y croit plus. Le rêve communiste, l'utopie communautariste, il a donné et au vu de l'essoufflement généralisé du rêve marxiste, choisit de faire ce qu'il peut pour relancer la machine à idées soviétique. Sa solution ? Donner à Pierre Froment, ingénieur français chez Thomson, une copie des plus grands secrets volés en Occident. Dépassé par ce qu'il découvre, Froment fait appel aux services secrets français qui s'emparent vite des informations. Alors que les hommes d'État occidentaux découvre un vaste réseau d'espionnage. Froment et Grigoriev, rebaptisé 'Farewell' par les services secrets, continuent de se débattre avec leurs vies quotidiennes, leurs engagements et les rouages d'un mécanisme qui les dépasse bientôt.

 

L'histoire a fait le tour du monde depuis la chute du Mur qu'elle a sans doute contribué à provoquer. Frappé du sceau magique 'Inspiré de faits réels', le cinéma avait là de quoi s'emparer d'un récit à la fois intime et ample, thriller tendu et romanesque à la fois rattrapé par la sécheresse d'une réalité pas toujours amicale. Hélas, Christian Carion, s'il fait un intéressant choix de casting ne parvient pas à trancher entre un regard intime et proche de ses personnages et une vision plus globale et géopolitique. Décidé à conserver les deux, il donne du coup dans les raccourcis : Reagan et Gorbatchev y sont caricaturés jusqu'à l'outrance (à grand renfort de 'glasnost' et de 'perestroïka' pour le second et de westerns pour le premier); quant au regard familial sur les personnages il n'est jamais plus qu'esquissé. Dommage, le cinéaste - qui a dû composer avec une certaine hostilité russe à voir le film se monter - tenait pourtant là un sujet magnifique, réduit ici à une piètre caricature et une mise en scène plate. On sauvera malgré tout la partition musicale de Clint Mansell, composée en trois semaines, et, comme toujours, très habitée.

 

Publié le 22/09/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma