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cinéma

Indignados

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Touché par l'actualité : crise, discours de Grenoble, mobilisations populaires, Tony Gatlif voulait réaliser un film sur l'actualité des indignés. Indignados suit les pas de Betty, jeune immigrée africaine tout juste débarquée en Grèce...

« Librement inspiré de Indignez-vous ! de Stéphane Hessel » affiche fièrement le nouveau film de Tony Gatlif. Soit. On sait l'engagement durable du cinéaste en faveur de la personne humaine. Cette fois, il s'empare de l'actualité et de l'appel à la conscience et à la mobilisation lancé par le petit ouvrage de Stéphane Hessel pour dresser un portrait de l'indignation contemporaine. Sous la forme d'une errance, celle de Betty son personnage, il filme la misère partout en Europe, les abris de fortune de dizaines de pauvres laissés de côté, la mobilisation des gens dans la rue contre un système qui ne les écoute ni ne les comprend, la force de la non-violence et les revendications d'une jeunesse qui s'estime flouée par des gouvernements et une économie qui les oublient. Pas de dialogues, pas de longs discours, à peine quelques inserts de citations du livre d'Hessel. Ni brûlot revendicatif, ni état des lieux de la contestation, le film se veut le relais d'un appel à la conscience lancé aux citoyens. Rien à dire sur le fond. La forme, très étirée et presque contemplative risque de perdre un peu les spectateurs en chemin, même si elle ne manque pas d'instants de grâce.

Publié le 06/03/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma