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cinéma

Inception

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Toucher de près ou de loin les rêves et le subconscient au cinéma, plus d'un metteur en scène a tenté l'aventure : de Ridley Scott à David Cronenberg en passant par les frères Wachowski... C'est pourtant à un vrai projet original auquel nous avons affaire. Annoncé comme le blockbuster « intelligent » de l'été, le nouveau film de Christopher Nolan, réalisateur et scénariste de talent (à travers Memento ou The Dark Knight) brille sans conteste par une mise en scène efficace conjuguée à un scénario malin qui ne cède pas à la tentation d'agréger des hypothèses brumeuses, pour mieux perdre ses spectateurs en un tour d'écriture comme c'est souvent le cas lorsqu'un scénariste joue avec les frontières du réel. S'il y a un thème commun, une obsession presque chez Nolan, c'est cet engouement pour l'esprit et ses rouages.

Dans Inception, Dom Cobb et ses associés pénètrent les rêves d'individus pour en extraire les secrets. Rongé par ses sentiments, le héros, (personnifié par un Leonardo DiCaprio qui excelle à nouveau dans un rôle torturé après Shutter Island) oublie l'adage où science sans conscience... et vous connaissez la suite. Pour retrouver sa vie d'avant, il accepte d'implanter des idées préconçues par un riche industriel dans l'esprit de son concurrent pour que l'empire de celui-ci s'écroule, sans ménagements. A cet instant, Nolan ne cesse de jouer avec les nerfs des spectateurs, autour de la dualité de ses héros, où les effets spéciaux, spectaculaires mais étonnamment peu nombreux ne prennent pas le pas sur l'intrigue, dont on ne perd pas une miette, par peur de se retrouver perdu dans les méandres de l'esprit de son réalisateur, dont on attend le prochain Batman avec une impatience non dissimulée.

Publié le 22/07/2010 Auteur : Jonathan Blanchet


Mots clés : cinéma