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cinéma

Dheepan

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Tigre tamoul en fuite, au terme d'une guerre civile qui a duré plus de vingt ans, Dheepan a pris le nom d'un mort et voyage avec une femme et une fille qu'il ne connaît pas, pour mieux se fondre
dans le paysage... Il déniche un job de gardien d'immeuble en banlieue parisienne. Il croyait en
avoir fini avec sa vie d'avant, mais bientôt, la violence dont il s'était éloigné refait surface. Différente, mais aussi implacable.

Film coup de poing, Dheepan porte tout entier la marque du cinéma de Jacques Audiard qui signe une oeuvre à la croisée du film noir et de la chronique sociale d'où émerge la force d'âme d'un homme et de sa famille, artificielle au départ, mais qui se révèle au fil du long-métrage. L'épanouissement du groupe en est le corollaire. A ce compte-là, les dernières minutes du film s'imposent aux yeux du réalisateur français comme un prolongement logique... Pourtant, la fin apparaît comme déconnectée de la scène précédente, brutale résultante d'une montée en pression qui retombe d'un seul coup. Faisant du même coup regretter le final doux-amer d'Un Prophète. Presque un sans-faute.

Publié le 26/08/2015 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma