2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Cyprien

Eb4a9ecc099fbdb7814cb1e9c9f252e545d825dc

Grosses lunettes, dents de travers et vilaine peau, Cyprien passe ses journées entre son job de responsable informatique d'un magazine de mode et ses parties de jeux vidéos avec ses copains aussi accrocs que lui. Pas de fille dans son monde, sinon le vague fantasme d'un top-model en vogue. Aussi, quand un mystérieux message lui promet de devenir quelqu'un d'autre, il ne résiste pas et devient Jack Price, irrésistible beau gosse et victime de la mode.

Rendu célèbre via les petites annonces d'Élie Semoun, le personnage ici développé le temps d'une film sert donc de fil rouge à une comédie poussive et pour tout dire plutôt moqueuse. Si le portrait d'un personnage d'accroc au virtuel (le fameux geek ou nerd) bourré de références cinématographiques et culturelles aux années 80 a de quoi séduire (notamment à travers l'approche du personnage de Léa Drucker), il faut avouer que le traitement volontiers condescendant qu'en donnent David Charhon et Élie Semoun en dissipe tout intérêt. Se moquant d'un personnage qu'ils entendent humaniser et décrypter, à aucun moment ils n'essaient de le justifier, préférant aligner les séquences téléphonées dans un récit poussif et pour tout dire plutôt loupé (c'est une bombe de déodorant qui transfome Cyprien en Jack Price...). Si, sur un format court, le personnage tenait la route, étiré pour devenir un héros aussi improbable que caricatural, Cyprien n'est que le soutien creux et fragile d'un film loupé. C'est d'autant plus dommage que le sujet méritait qu'on s'y arrête et qu'Elie Semoun sait se montrer drôle... ailleurs qu'au cinéma.

Publié le 24/02/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma