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cinéma

Comme les autres

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Ce pourrait être une histoire ordinaire : Emmanuel, pédiatre, la quarantaine brillante, veut un enfant... au point de briser son couple. Car Emmanuel est homosexuel et pour Philippe, son compagnon, pas question de faire entrer un enfant dans leur vie, surtout au prix de mensonges. Resté seul, Emmanuel continue de chercher un moyen de devenir père. Quand son chemin croise celui de Josefina, immigrée sud-américaine en fin de droit, Emmanuel entrevoit enfin un espoir de réaliser son rêve de paternité.

Vrai sujet de société et donc de cinéma, la question de la création d'une cellule familiale par les homosexuels méritait qu'on lui consacre un film. Vincent Garenq s'y colle avec beaucoup de bonne volonté tant sociologique que cinématographique, secondé par un casting plutôt efficace du couple formé par Lambert Wilson et Pascal Elbé, à la jeune Pilar Lopez de Alaya. Pourtant, après un démarrage prometteur, le film, dans le sillage du personnage d'Emmanuel, bascule dans un sentimentalisme appuyé. Exploration des sentiments, confusion des genres, espoirs, attentes, amours et désamours se partagent alors l'écran avec plus ou moins de crédibilité. La romance chasse alors la réflexion sociale et c'est un chemin balisé que les personnages se mettent à arpenter. Comme les autres évacue finalement assez vite la question qu'il prétend aborder pour n'être qu'une bluette parisienne quelque peu simpliste, c'est dommage mais les amateurs du genre s'y retrouveront.

Publié le 02/09/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma