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cinéma

Ablations

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L'aube trouve Pastor seul, abandonné dans une zone périurbaine déserte, loin de l'hôtel où il est descendu. Incapable de se souvenir de sa nuit, il finit par se découvrir une étrange cicatrice dans le dos. Après avoir consulté son ex-femme médecin, il découvre qu'on lui a prélevé un rein. Résolu à trouver le responsable de cette ablation autant qu'à remettre la main sur son rein, Pastor se plonge dans une enquête qui l'emmène de plus en plus loin de ses proches, au bout de lui-même.

D'un thème encore peu exploité au cinéma, le cinéaste tire un thriller efficace qui s'appuie davantage sur ses effets narratifs que sur la solidité de son scénario. N'empêche, en homme abasourdi par ce qui lui arrive, Denis Ménochet se révèle impeccable. Aussi perdu devant la découverte de ce qu'il a subi que dépassé par le cycle qu'il enclenche, son personnage est à la fois la force qui fait avancer le récit mais aussi la faiblesse qui noie ce thriller. Victime de son envie d'emballer le parcours de Pastor dans une ambiance propice au doute, De Parscau parsème le film d'effets plus ou moins bienvenus selon qu'ils s'avèrent insistants ou plus subtils. Appuyé sur une belle galerie de seconds rôles, Ablations doit aussi sa crédibilité à son casting éclectique mais efficace. Un thriller original qui a du mal à tenir un rythme égal . Un premier film desservi par un scénario parfois longuet et brouillon noyé dans des effets de manche mais qui peut compter sur une réalisation efficace quand elle ne joue pas l'esbroufe, des comédiens investis et un thème intelligemment exploité.

Publié le 23/07/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma