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cinéma

À bord du Darjeeling Limited

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Francis, Peter et Jack, trois frères très différents se retrouvent à bord d'un même train : le Darjeeling Limited. Ils ne se sont pas vus depuis l'enterrement de leur père et entreprennent, sans bien savoir pourquoi, un voyage commun. Cette errance spirituelle censée resserrer les liens des frères part cependant rapidement à vau l'eau et voilà les trois compères obligés de poursuivre leur voyage différemment.

 

Comme souvent chez Wes Anderson, c'est une histoire de famille qui est au coeur de son récit et ouvre, au coeur du sous-continent indien, des perspectives inattendues à des personnages attachants parce que fragiles. De son univers de bric et de broc entre fantaisie débridée, cocasserie insoupçonnée et profondeur inattendue naît un voyage forcément singulier porté par trois comédiens  très en phase les uns avec les autres. L'oeil de Wes Anderson se charge du reste faisant glisser sa caméra en de lents travellings portés par des rengaines entêtantes d'un quai de gare à un village indien avec la même acuité (dans le léger comme dans le plus dramatique), le tout sans qu'un décalage plus ou moins subtil ne soit jamais loin. Bien moins simpliste qu'il n'y paraît pourtant, À bord du Darjeeling limited (comme Hôtel Chevalier, le magnifique court métrage qui le précède) fait partie de ces errances qui marquent autant par leur ton que par leur sujet et sans doute parce que Wes Anderson possède ce talent unique de mêler le sérieux et le cocasse, donnant aux moments de vie qu'il filme une couleur aussi unique qu'attachante et distillant un bonheur diffus et communicatif.

 

Publié le 18/03/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma