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Après le tsunami…

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Une émouvante réflexion sur le temps et l’histoire signée par le photographe Naoya Hatakeyama.

Le 10 mars 2011, Rikuzentakata, la ville natale de Naoya Hatakeyama vivait les jours tranquilles d’un port de pêche japonais sur l’Océan Pacifique. Le lendemain 11 mars, dévastée par le tsunami, la ville, rayée de la carte n’était plus que ruines, et quelques 900 habitants dont la mère de Naoya avaient disparus. Naoya était à ce moment là dans le Nord en train d’effectuer son travail qui donnera naissance à Terrils (éd. Light Motiv). A l’annonce de la catastrophe il part, dans l’urgence, photographier l’impensable. Un livre naîtra de cette confrontation inégale entre l’homme et la nature, Kesengawa (éd. Light Motiv). Les années passent et Naoya, qui pense que « si on n’empile pas le passé pour faire advenir le futur, on ne vit sans doute pas », continue à photographier la destruction, la disparition et l’évolution du paysage de son enfance. Il livre dans Rikuzentakata publié aujourd’hui en France, toujours par les éditions Light Motiv qui suivent son travail depuis longtemps, des images simples et bouleversantes sur la fragilité humaine et la violence de la nature. Des débris de vie matérielle à l’apparente tranquillité du paysage dans lequel la vie reprend ses droits et accueille la reconstruction, chaque image de Naoya Hatakeyama, qui ne supporte plus de voir la mer, nous raconte sans pathos, ce qui n’est plus et la transformation d’un paysage qu’il qualifie lui-même de biographique.

 

Publié le 07/12/2016 Auteur : Françoise Objois

Rikuzentakata, textes et photos de Naoya Hatakeyama, préface d’Eric Reinhardt. Ed. Light Motiv

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.journaldujapon.com/2016/08/15/rikuzentakata-un-livre-photographique-un-financement-participatif/

 

 

 


Mots clés : Japon livre photos