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concerts

TAMINO

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TAMINO (2019)
Bercé par l’opéra et la musique orientale dès sa plus tendre enfance, Tamino puise dans toutes ces influences pour créer un univers mystérieux et minimal, où la voix et la guitare électrique s’entremêlent, créant des complaintes à la fois arachnéennes et lancinantes.

Un peu d’histoire… A 10 ans il est assis derrière un piano à jouer Bach et Schubert. Sa mère, elle même pianiste, l’a baptisé Tamino en référence au prince de La Flûte enchantée de Mozart. Mais l’adolescence éloigne le jeune prodige du Classique, lorsqu’une guitare héritée de son grand-père, le chanteur et acteur égyptien Moharam Fouad, lui brûle les phalanges, au point de le téléporter dans un groupe punk (« très médiocre » dit-il) et surtout d’inoculer en lui ce désir d’écrire et de composer des chansons.

 

D’Anvers où il est né à Amsterdam où il s’échappe un moment, avec l’Egypte en arrière-plan sentimental, Tamino ne mettra pas longtemps à trouver une voie singulière. Et avec ses producteurs PJ Maertens et Jo Francken, il a su trouver pour Amir le juste équilibre entre la chaleur libre des instruments acoustiques (guitares, piano, oud, arrangements ochestraux) et la précision des programmations électroniques.

 

Il ne cache pas son admiration pour les Beatles, Lennon en solo, Leonard Cohen ou Tom Waits (Colin Greenwood de Radiohead n’étant pas non plus invité par hasard sur le titre Indigo night) et s’illumine lorsqu’il évoque Oum Khaltoum, Fairuz et autres figures mythiques du chant arabe, son propre grand-père figurant au plus haut sur cet autel intime.

 

Le résultat ? Un songwriting contemporain et une émotion brute offerts par un auteur-compositeur-interprète tout juste sorti de l’adolescence : « … la photographie de ces premières fois qui, par définition ne se représenteront jamais…. l’inventaire des premières sensations… »

Publié le 14/01/2019