RÉSIDENCE ARCHIPEL 2017

En 2017, le Frac Grand Large a inauguré une résidence d’artiste en lien avec des écoles d’art de la région des Hauts-de-France. Ève Chabanon a traversé les musées du Nord pour y interroger les acteurs et les publics. Sacha Golemanas, quant à elle, convoque l’imaginaire enfantin et la rigueur scientifique.

Le Frac Grand Large — Hauts-de-France et les écoles d’arts du Beauvaisis, de Boulogne-sur-Mer, du Calaisis, de Denain et de Saint-Quentin ont lancé en 2017 la première édition de leur programme de résidences « Archipel ». Celui-ci a permis le séjour simultané de deux artistes, sur le « pôle littoral » (composé des écoles du Calaisis et de Boulogne-sur-Mer) et sur le « pôle intérieur » (composé des écoles du Beauvaisis, de Denain et Saint-Quentin).

Dès septembre 2017, Ève Chabanon et Sacha Golemanas ont pris ainsi leurs quartiers dans les écoles d’arts plastiques des Hauts-de-France. Ces deux résidences de recherche et création ont été l’occasion pour les artistes d’explorer les singularités des territoires des différentes écoles et d’échanger avec les élèves et les habitants.

Ainsi, du 11 septembre au 8 octobre 2017, les deux résidentes ont été invitées à prendre connaissance du territoire, des ressources et des partenaires de chaque école. Puis, du 6 novembre 2017 au 21 janvier 2018 elles pourront se consacrer plus spécifiquement à leurs créations.

Avec le soutien de  la DRAC Hauts-de-France  et du département du  Pas-de-Calais

 

SACHA GOLEMANAS

Après une résidence de près de trois mois, Sacha Golemanas dévoile au sein de deux expositions ses nouvelles productions réalisées avec le soutien 

des écoles d’art de la Côte d’Opale. Ses expérimentations à travers la sculpture, la vidéo et les procédés photographiques explorent les relations entre l’homme et l’animal en jeu sur ce territoire littoral. De l’étude scientifique à l’imaginaire fantasmé, la faune marine est au cœur de ses recherches plastiques.

ÈVE CHABANON

Durant sa résidence au sein des écoles d’art de Beauvais, Denain et Saint-Quentin, Ève Chabanon traverse les réserves des musées du Nord. Et, comme pour résister aux flammes de politiques hostiles, aux diminutions de budgets, à la raréfaction des publics, voire à la disparition des espaces d’exposition, l’artiste en interroge les acteurs et leurs publics : « Si dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, Giacometti prendrait le chat, Cocteau, lui emporterai le feu. Et vous, au musée, que sauveriez-vous ? »