2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
concerts

PWR BTTM (USA) + CANSHAKER PI + ORCHARDS

PWR BTTM (USA) + CANSHAKER PI + ORCHARDS  (2017)
Le queer de Power Bottom fait dans la dentelle. Le duo, un garçon et un garçon, ne se dissimule pas derrière l’outrage pour chanter l’amour et le sexe entre mecs à la garde-robe fournie et au make-up pâtissier. Nous sommes très loin du glam et de ses ambiguïtés.

Ici tout est assumé. Power Bottom peut faire rougir votre moteur de recherche mais ne peut se résumer à un phénomène freak. Pratiquant l’échangisme instrumental et vocal, nos deux compères déploient du couple pour propulser leurs titres à la frontière de la power pop et du punk.

Si l’on peut convoquer les précurseurs du queercore comme God Is My Co-Pilot ou Painsy Division pour faire rentrer PWR BTTM dans l’enclos, au sauna c’est davantage Weezer, Dinosaur Jr et The Shaggs qui dilatent la créativité de cette belle paire. Théâtral, leur répertoire puissant s’autorise volontiers le hors-piste. Faussement binaire, PWR BTTM possède une rafraîchissante palette musicale parfaitement raccord avec leurs subtiles compositions alternant gifles et baumes. Rappelant ce que l’activisme drag apporta à l’émergence du punk new-yorkais, comme aux grandes heures du Club 82 d’un East Village sauvage ; aujourd’hui PWR BTTM claque comme un magistral coup de pied au cul aux tenants d’un prétendu retour à l’ordre. C’est qui le dominant ?

Publié le 14/04/2017


Mots clés : PWR BTTM