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danse

Lamenta

Lamenta (2021)
Siamese cie. Ensemble, c’est tout. Danseurs et chorégraphes, Koen Augustijnen et Rosalba Torres Guerrero sont des acteurs majeurs de la scène artistique belge depuis 20 ans. Pour cette nouvelle création, ils s’intéressent au rituel du miroloi, pratiqué en Grèce pour accompagner le deuil au travers de lamentations et parfois de danse.

On les avait vus avec Badke, pièce portée par 10 danseuses et danseurs palestiniens et une irrésistible énergie, qui a fait plusieurs fois le tour du monde. Danseurs et chorégraphes, Koen Augustijnen et Rosalba Torres Guerrero sont des acteurs majeurs de la scène artistique belge depuis 20 ans, et ils cultivent leur intérêt commun pour l’hybridation des cultures. Pour cette nouvelle création, ils s’intéressent au rituel du miroloi, pratiqué en Grèce pour accompagner le deuil au travers de lamentations et parfois de danse. Une tradition qui accompagne « des passages très importants dans la vie, dont en général on est dépourvus dans le nord de l’Europe, note Rosalba Torres Guerrero. On manque d’un moment collectif, autre que spirituel et mental, pour exprimer la douleur et la perte. On manque de corps et de transcendance. » Ici, le corps et l’intellect, l’individu et le groupe se complètent, se soutiennent et se nourrissent.
Lamenta porte son regard sur les différents états traversés quand survient la perte, grâce à neuf danseurs originaires de différentes régions grecques, mais aussi de différentes techniques. Encore une fois, il s’agit d’investir la puissance de la danse traditionnelle pour nourrir notre regard contemporain. Et, peut-être, réinventer des rituels collectifs dont nous avons tant besoin.

Crédit photo : Heloïse Faure

Publié le 24/09/2021


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