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théâtre

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Là (2020)
Au commencement, il y aurait le geste réduit à l’essentiel : deux corps, deux genres, deux couleurs, deux dimensions, deux règnes, une même solitude et l'envie profonde de se laisser transformer, déplacer par l’autre.

Là, esquisse un monde hors du temps et de l’espace. Sur le plateau, la couleur n’a pas droit de cité : une scénographie totalement immaculée, accueille deux interprètes vêtus de costumes noirs et un volatile, libre sur scène, au ramage en harmonie avec ce jeu de contraste tout en bichromie.  

Là, sous nos yeux et le regard amusé du volatile, une romance entre les deux humains s’éveille, empreinte de tendresse et de maladresse, se révélant aussi tragique que cocasse : comique de répétition, pantomimes, acrobaties burlesques - qui n’auraient rien à envier ni à Buster Keaton ni à Charlie Chaplin - se mêlent à la poésie, au chant lyrique, aux portés et à l’envol... Ce trio s’embarque dans un drôle de ballet sensible et poétique, où chaque corps fait trace, où chaque histoire s’écrit, entre passé et présent. Comme dans un rêve éveillé, leur univers atypique nous entraîne dans une ronde à contretemps. Un pas de deux, à trois, touchant et singulier ! 

Publié le 06/08/2020