2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
théâtre

Baal

Baal (2022)
Artiste associé au Théâtre du Nord, Armel Roussel s’empare de l'œuvre de jeunesse de Brecht, écrite en 1919, à 19 ans, inspirée dit-on de Villon, Verlaine ou encore Rimbaud. Pour incarner l’histoire de ce jeune poète, excessif et marginal, qui brûle la vie, par les deux bouts, Armel Roussel a choisi Anthony Ruotte, tout juste sorti de l’INSAS.

Être jeune dans un monde qui n’offre aucune perspective. Si ces mots résonnent aujourd’hui pour toute une génération, le propos est bien celui de Brecht en 1919 dans Baal.

Armel Roussel s’empare de la première pièce de Brecht, probablement autobiographique : « Baal sera d’aujourd’hui puisqu’il existe des Baal aujourd’hui. C’est un poète génial mais c’est un porc, un monstre, un ogre, qui humilie toutes les femmes qui l’aiment, tue son ami le plus proche qui est aussi son amant… Comment peut-on oser monter ce texte en 2022 ? » s’interroge le metteur en scène, qui aborde ce matériau avec un mélange d’âpreté et une certaine joie théâtrale. 

28 tableaux dans un rythme soutenu, 9 comédien·ienne·s, un espace de jeu qui déborde dans la salle, pour former une arène sensible et poétique, à la fois intime et spectaculaire. Une histoire ancrée dans la vie d’aujourd’hui qui soit une fête sur les débris d’un ancien monde.

 

Photo : Hubert Amiel, visuel spectacle EVEIL-DU-PRINTEMPS

Publié le 31/08/2022


Mots clés : jeunesse theatre brecht