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CharlÉlie Couture

Né à Nancy le 26 février 1956, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts, CharlElie s’inscrit dans le courant « multiste », des artistes pluridisciplinaires dont il est une des références notoires. En effet depuis plus de 30 ans, CharlElie poursuit une démarche vers ce qu’il définit comme « l’Art Total », attitude globale consistant à trouver des interconnexions entre les formes d’expressions de l’Homme que sont l’Ecriture, l’Image et la Musique. En 1978, pour sa thèse de fin d’étude il a choisi le thème de « la polymorphie de l’esprit » qu’il explore encore aujourd’hui. À cette occasion, il présente des photos, des textes et des peintures et il auto-produit un premier disque « 12 chansons dans la sciure », qui attire l’attention des professionnels. À peine trois années plus tard, en 1981, il est le premier artiste français signé par Chris Blackwell sur Island Records, un label Anglo-Américain. Neuf mois plus tard, le succès est au rendez-vous avec l’album « Poèmes rock » enregistré à New-York, que le magazine Rolling Stone a classé en janvier 2010 dans le Top 25 des 100 albums qui ont marqué l’histoire du Rock en France. Toujours en 1981, il fonde à Nancy, le groupe « Local à Louer », associant photographes, peintres et poètes et publie à cette occasion le fameux « manifeste de l’Art Rock » où il écrit : « l’Art doit faire la jonction entre le fonctionnalisme de la société industrielle et les aspirations de la culture pop! ». En tant que musicien, il a composé 17 bandes originales de films (dont notamment celle de Tchao Pantin). CharlElie a exposé ses peintures, photos et dessins, en France, en Belgique, en Suisse, aux Etats-Unis. Musicien et compositeur prolifique, CharlElie a enregistré 23 albums et fait 1500 concerts à travers le monde sur les 5 continents. Il a publié une quinzaine d’ouvrages de réflexions, de dessins et de photos. Depuis 2004, en exil volontaire, parti pour renaître et continuer de pratiquer l’Art « comme une religion » dans cette ville « comme Babel », entraîné dans un mouvement perpétuel. Hyper productif, en phase avec le monde, il dessine, peint, photographie, récupère, transforme ce qui l’entoure dans son atelier New Yorkais. En 2010 CharlElie crée sa galerie « The RE Gallery » en plein coeur de Manhattan (NY). En 2014/2015 il présente, aux Galeries Poirel, à Nancy, une exposition rétrospective « CharlElie, NCY – NYC » qui réunit pour la première fois une centaine d’œuvres qu’il a réalisées de son adolescence à cette année 2015, dont certaines créées spécifiquement pour l’exposition. Aprés l’album ImMortel produit par Benjamin Biolay et sorti en 2014, il part en Louisiane, un rêve qui l’habite depuis longtemps. Il s’installe dans le Bayou, dans le mythique Dockside Studio, et co-produit avec Karim Attoumane un nouvel opus. Il s’entoure des musiciens de Lafayette, Accordéon, mandoline, fiddle, washboard (le « frottoir »), harmonica (« la musique à bouche »), sax, trompette et tuba scandent 13 chansons, en français et en anglais. Zachary Richard, natif du lieu, vient mêler sa voix à celle de CharlÉlie sur deux titres, ainsi que les Lost Bayou Ramblers, sur une reprise de « The House of the rising sun » .