2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
concerts

Yard Act

62f668caa0b96163672f72828f61c9e9e8df8092
Une énorme pression s’opère sur Yard Act. En un seul album, ils parviennent à convoquer The Fall et The Streets tout en évoquant Idles, Fontaines D.C. et Sleaford Mods. Ça devrait gicler.

Évidemment, il ne s’agit pas d’aligner les références et d’ânonner du name dropping. Constitué à la base d’un noyau basse/chant, Yard Act s’est étoffé pour enfoncer le clou de ses textes dans le cercueil d’une Angleterre en vrac. Une poésie brute aux effluves de cidre et de houblon, transcendée par une réelle qualité d’écriture à la Mark E. Smith et John Cooper Clarke. Pour l’incarnation, on compte sur une scansion parlé-chanté, où le spoken-word se coince la langue dans la charnière post-punk. Sarcastique et politique, Yard Act dresse un constat caustique d’une société accidentée sans forcément embrigader pour refaire le monde. Ici, la gueule de bois remplace les lendemains qui chantent. Un désespoir tonique, plus dur et amer que bittersweet. Une grenade de Baked Beans, pleine face.

 

Publié le 10/06/2022 Auteur : Bertrand Lanciaux

Mardi 14 juin, 20h, 5-10€
Aéronef
168 Av. Willy Brandt, Lille
www.aeronef.fr

 


Mots clés : rock