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cinéma

Wall Street 2 : l'argent ne dort jamais

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La conjoncture a donné des idées à Oliver Stone : ressortir des cartons son Wall Street et de prison son anti-héros, Gordon Gekko, as de la finance qui avait plombé le système du trésor dans les années 1980. 2008, le requin a purgé sa peine mais n'a pas perdu le goût du sang. Exit Charlie Sheen, il a trouvé un autre faire-valoir, jeune loup de la finance (Shia Labeouf, par ailleurs excellent quand il ne court pas après des robots géants). Lequel va quérir l'aide de Gekko suite au suicide de son mentor, par les placements d'un concurrent mal intentionné.

On attendait peut-être trop Stone au tournant, conscient de la verve, souvent acide du bonhomme, devant et derrière la caméra. En fait d'une charge au vitriol contre le monde de la finance, le réalisateur signe un divertissement grand spectacle qui va certes chercher ses marques dans les thésaurus économiques, à grand renfort d'infographies, mais repose beaucoup sur les souvenirs du premier film. On prend la même recette (l'apprenti trader, ambitieux et crédule, toujours) et on mélange les cartes. Rajoutez par là-dessus une histoire de coeur, doublée d'antécédents familiaux (le jeune élève de Gekko sort avec la fille de ce dernier) et un grand-méchant boursicoteur encore plus véreux que ses confrères décrits dans cette suite. On y joue à fond la carte de la nostalgie, où c'est à celui qui gagnera le concours de la réplique la plus cinglante (et détrônera la célèbre « greed is good » dans le coeur des fans). Cerise sur le placement, des apparitions clins-d'oeil complètent un tableau de famille en demi-teinte s'achevant sur un happy-end aussi pompeux qu'inutile.

Publié le 29/09/2010 Auteur : J. Blanchet


Mots clés : cinéma