Après la maison Folie de Moulins il y a quelques mois, Isham expose de nouveaux ses toiles entre le figuratif très précis et le graffiti urbain dans une opposition de couleurs des plus éclatantes. À ses côtés, Skewville, figure du street art qui, non content d'avoir semé ses paires de chaussures en bois - « quand j'étais petit, on n'avait pas les moyens de jeter nos chaussures sur les câbles, mais on rêvait en les voyant. Devenu grand, je me suis dit que faire des paires de baskets en bois et les semer aux quatre coins du globe serait un bon moyen d'assouvir cette envie que je porte depuis l'enfance » explique l'artiste - sur divers câbles de la ville, entend aussi être reconnu pour ses autres travaux. Force est de reconnaître que, dans ses représentations d'une ville humanisée autant que d'une humanité urbanisée, se dessine une vraie perception de la société moderne appuyée sur une web vertikall.JPGdémarche (se) faire plaisir en travaillant autour de la ville et ce, sans aucune trace de quelconque postulat artistique fumeux ou de systématisme énervant ou réducteur (Skewville explore des approches et des techniques différentes). Ne manquez pas non plus l'impressionnant et magnifique travail d'orfèvre de toile et de papier de Kris Trappeniers.