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concerts

Son Lux

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Depuis que Woodkid et Lorde ont chanté les louanges de Son Lux, le projet de Ryan Lott est au centre de toutes les attentions. Loin des tentations commerciales, Son Lux confirme, plus qu’il ne conserve, la singularité de son propos artistique. Attrape-moi si tu peux.

L’image d’un Ryan Lott reclus dans son studio avec moult boutons et curseurs semble révolue. L’oiseau a quitté le nid sans choir et son envol a plutôt de l’envergure. En une petite dizaine d’années, Ryan Lott est devenu quelqu’un que l’on écoute et qu’il fait bon côtoyer artistiquement. A bord de son Son Lux, Lott embarque depuis quelque temps le batteur Ian Chang et le guitariste Rafiq Bhatia. En trio, ils usinent subtilement une pop hors format avec de sérieux adjuvants electro et rap. Loin du vernis, ce dernier ingrédient semble constituer l’ADN expérimental du groupe. Dans une inspiration sans doute héritée de l’abstract hip-hop, Son Lux contorsionne la pop sans la démembrer. Hanté par des traumas intimes et politiques, le dernier album de Son Lux laisse entendre un groupe au sommet de sa forme, principalement dans l’épreuve. Sombre et brillant.

 

Publié le 15/02/2018 Auteur : Bertrand Lanciaux

Dimanche 18 février, 18h30, 19-23€
Aéronef
168 avenue Willy Brandt, Euralille
www.aeronef.fr

 


Mots clés : pop experimental