Soft machine

Si le Fresnoy est une « machine à produire » comme le dit Alain Fleischer, c’est en toute logique que Fabrice Bousteau le co-commissaire avec Pascale Pronier de cette 12^ème édition de Panorama, s’est intéressé à son propos à la notion de machine « molle », « une machine des possibles qui se nourrit des étudiants d’origines culturelles multiples, les nourrit à son tour et ensemble ils se forment, se déforment et se transforment. » Le spectateur aussi ressort transformé par sa visite …

On apprend au Fresnoy à produire mais aussi à montrer et Panorama offre aux étudiants qui exposent aux côtés des professeurs invités, un magnifique espace que certains ne retrouveront pas de sitôt ! La grande nef, cette année plus cloisonnée que d’habitude par le scénographe Jacky Lautem, présente un certain nombre d’installations, les films étant projetés dans la salle de cinéma. A chacun de prendre le temps de la découverte et de la déambulation. Quelques suggestions : Cabinets d’affects (Emmanuel van der Auwera), Photographies (David de Beyter), 1388-undo (Emad Aleebrahim Dehkordi), la machine à sons interactifs d’Atsunobu Kohira, Roadside Attraction (Jacques Lœuille), Réserve (Claire Pollet), Calais (Eric Giraudet de Boudemange), Breaking Point (Thomas Lock), Pharmakon (Matthieu Adrien de Virville), et tous les films pour lesquels la place manque ici et qui participent à la signature des productions du Fresnoy, la diversité.