2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Sherlock Holmes

231515d25db3aa391573c29dac7a80178664f27b

En ce XIXème siècle finissant, le détective installé 221B Baker Street est réputé dans tout Londres. Aucun mystère ne résiste longtemps à son cerveau brillant, son sens de l'observation et à son association avec le docteur Watson. Après une série de meurtres sanglants, le duo parvient à arrêter le sinistre Lord Blackwood. Quand ce dernier revient d'entre les morts conformément à la promesse faite avant son exécution, Londres tremble et l'inspecteur Lestrade de Scotland Yard doit, une nouvelle fois, faire appel à Sherlock Holmes.

Avec derrière la tête l'envie évidente de donner un coup de jeune à un personnage aussi célèbre que classique, l'équipe de ce Sherlock Holmes version XXIème siècle n'hésite pas à écorner la mythologie du personnage de Conan Doyle pour mieux servir une action plus rythmée. Sur le fond, l'interprétation du couple formé par Robert Downey Junior (dans un style dandy licencieux et volontiers iconoclaste) et Jude Law (parfait docteur bon chic bon genre) donne lieu à de bons moments de camaraderie chamailleuse, la recréation du Londres antique s'avère réussie et l'intrigue, faute d'être renversante, suffit toutefois à entretenir l'intérêt jusqu'à la fin du film. Côté forme, Guy Ritchie ne peut s'empêcher de céder à des envies de réalisation clinquantes. Cela ne nuit pas pour autant à un film qui, à mi-chemin entre une distance amusée et un respect profond pour son personnage, suffit à divertir sans agacer. Un ton qui doit davantage aux comédiens qu'à des dialogues sans grande inventivité. Les puristes regretteront sans doute cette excessive modernisation d'ambiance et de rythme, les autres apprécieront le dépoussiérage du mythe.

Publié le 02/02/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma