Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
B542e311810cd9271588843ad5930b2ef3fb4274
8093b1eae52377dc4dc55297e3d54fd9f87040ae
Fermer
cinéma

Ricky

2a4387c17b5051f60ab0c6751e79dd6604296518

Katie mène une vie des plus ordinaires, entre un emploi fastidieux à l'usine et sa fille Lisa avec qui elle vit seule. Quand Paco débarque, elle se prend peu à peu à rêver de nouveau. Neuf mois plus tard, Ricky débarque dans la vie de cette famille recomposée et, avec lui, un singulier mystère.

Parce qu'il aime explorer des territoires cinématographiques différents à chaque film, François Ozon a rapidement été tenté par l'adaptation de la nouvelle de Rose Tremain. Démarré comme un film social très cru, très proche de personnages filmés sans aucun artifices dans une vie tout ce qu'il y a de plus banale, Ricky commence par être gouverné par un regard sociologique qui peu à peu s'efface devant l'arrivée surprenante du fantastique. Avec un plaisir évident, Ozon joue avec son spectateur, tardant le plus possible à arriver au coeur de son récit, glissant entre les ambiances, il finit cependant par entrer dans le vif de son sujet et là, le film s'effondre. Tâtonnant et largement creux, son film ne repose que sur le contrepied entre sa démarche de départ et un glissement progressif dans un genre a priori opposé. Si Sergi Lopez et surtout Alexandra Lamy, ici très loin des comédies dans lesquelles elle végète depuis Un gars, une fille se montrent largement convaincants, la démarche brouillonne et pour tout dire plutôt creuse d'Ozon l'est beaucoup moins. Passées les alléchantes scènes d'exposition, le réalisateur semble ne plus rien avoir à dire et filme cette histoire avec un évident manque d'inspiration, sans même exploiter a rencontre entre des univers a priori très différents. Reste, comme d'habitude chez le cinéaste, un portrait de femme joliment défendue par Alexandra Lamy.

Publié le 10/02/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma