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QUE VIVA EL THEATRE

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La scène du Glob se transforme en enclave latino-américaine ce mois-ci. Preuve que le théâtre en provenance d'Amérique Latine a le vent en poupe cette saison.
On l'a constaté dans le cadre de Novart avec la pièce argentine Viejo solo y puto. Le festival des souris et des hommes a aussi fait son ouverture il y a une quinzaine de jours avec El pasado es un animal grotesco du metteur en scène Mariano Pensotti, également venu d'Argentine. Le cycle théâtral latino-américain qui colonise en février le Glob Théâtre vient donc confirmer une tendance qui affleure. Le théâtre d'Amérique Latine, comme son cinéma, a su démontrer ses derniers temps une vigueur, une audace et une capacité d'innovation qui l'ont propulsé bien au-delà des frontières de son continent jusque sur les scènes du monde entier.
UN PASSE TRES PRESENT
Jusque sur celle du Glob'. Ou le Burloco Theatre présente L'ombre de ce que nous avons été d'après le roman de Luis Sepulveda. Une histoire qui, à travers les retrouvailles de trois amis sexagénaires, anciens révolutionnaires toujours militants « traite du traumatisme de la dictature, des conséquences de l'exil, des luttes révolutionnaires et de l'importance des rêves auxquels nous devons croire. » Sur la scène du Glob, la jeune génération d'auteurs chiliens sera aussi à l'honneur : La Mala Clase de Luis Barrales sera adaptée par La Cie En Aparté. Une pièce qui confronte les visions politiques de la génération qui a connu la dictature et celle des « nés après ». Le dramaturgeJuan Radrigan, compatriote de Barrales et Sepulveda, propose avec Trinidad une réflexion sur la peur et les traumatismes qu'elle engendre. Un choix de programmation qui, quelques mois à peine après le quarantième anniversaire du coup d'état de Pinochet au Chili, résonne avec d'autant de force et de pertinence dans le silence inacceptable de l'oubli. Aux côtés du Chili, Cuba prendra place sur les planches avec un projet dont le titre résume à lui seul l'histoire de nombre de ses hommes d'Amérique Latine : Donc en résumé, je continue à rêver...
 

Publié le 28/01/2014 Auteur : Anaïs Rouyer

Cycle latino-américain au Glob Théâtre du 11 au 14 février. Tarif : 14 euros.

Mots clés : théâtre