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cinéma

Patients

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Ben, victime d'un accident qui le laisse paralysé, se réveille péniblement dans un monde nouveau : celui des handicapés. Les gestes jusqu'alors quotidiens semblent devenus inaccessibles et seule une lente rééducation pourrait peut-être lui permettre de retrouver un peu de mobilité. Sur ce chemin, aucune certitude, rien que des épreuves au fils desquelles il faudra apprendre à se reconstruire et à adapter ses espoirs...

 

Adaptation du récit autobiographique de l'artiste du slam Grand Corps Malade, Patients n'est rien moins que le récit d'une reconstruction. Forcément marquant parce que vu et raconté de l'intérieur, ce parcours du combattant à la fois avec soi et avec le monde doit beaucoup au jeune Pablo Pauly dont la fraîcheur et le ton doux-amer véhicule parfaitement les affres d'une lutte de tous les instants. Dans cette dépiction sans fard d'une renaissance compliquée Mehdi Idir et Grand Corps Malade, entre étapes médicales et vie aux côtés des autres « patients », composent une approche réussie. Malheureusement, une fois cette situation posée, le film perd beaucoup de son énergie, se dispersant dans de nombreuses scènes maladroites et redondantes, notamment lorsqu'il cherche à susciter une émotion inutile en injectant une romance compliquée et inutile. Du film, on retient finalement surtout le générique de clôture qui dit en quelques mots de Grands Corps Malade bien plus et bien mieux que le film en près de deux heures.

 

Publié le 01/03/2017 Auteur : Guillaume B.

 

Récit d'une reconstruction, Patients adapte sans grande inspiration le récit de Grand Corps Malade. Si Pablo Pauly se montre très convaincant en jeune paralysé obligé de se battre quotidiennement pour reprendre le contrôle de son corps, le reste du film, trop classique dans son approche et trop groumand dans sa volonté de cumuler les anecdotes, manque d'aspérités.