Les métamorphoses d’Iseut - Nadine Ribault – Lille

Quand il s’agit de raconter des histoires, Nadine Ribault prend soit la plume – elle est écrivaine – soit des ciseaux, de la colle et des piles de papiers plus ou moins vieux dans lesquelles elle pioche le petit bout d’image qui donnera vie à un collage. Mis au goût du jour par les surréalistes, la technique du collage est une merveilleuse et poétique invitation au rêve. Porte ouverte sur l’imaginaire, les collages de Nadine Ribault nous emportent dans un monde onirique et inquiétant où perce une pointe de cruauté discrète.

Tout un univers Frézinesque – Mons en Baroeul

Conçu par Maniasuki, cet hommage à Roger Frézin aujourd’hui disparu, fait revivre la grande époque de l’Atelier du Baroeul et de l’Atelier de la Monnaie dont il fut l’un des initiateurs. Belle occasion de prendre la mesure de la diversité du foisonnant talent de Roger Frézin (peinture, dessins, objets, installations…). Son extrême liberté se conjugue avec un humour irrévérencieux et un goût prononcé pour les expériences de son temps. Avec les œuvres de Roger Frézin, c’est toute une époque qui ressurgit, celle où l’art pouvait se faire provocateur, joueur ou espiègle avec l’idée d’aller toujours au delà des limites.

 

Chefs-d’œuvre en dialogue – Saint-Omer

C’est à partir des collections de peinture européenne de Breughel à Corot du Musée de l’Hôtel Sandelin ainsi que du Musée des Beaux-Arts de Dunkerque que vous aborderez la question du chef-d’œuvre. Portraits, scènes de genre, nature morte, paysage, peinture religieuse et d’histoire, voilà une belle leçon d’histoire de l’art qui ne se prive pas d’outils ludiques et interactifs pour mieux appréhender ce qui fait la valeur de ces œuvres que l’on ne regardaient pas de la même manière selon les époques. Rendez-vous à Saint-Omer où tous les grands noms de l’histoire de l’art passent l’été dans le très bel hôtel particulier du XVIIIe siècle où est installé le musée de Saint–Omer.

Sous les grands arbres - Vincent Barré - Le Cateau-Cambrésis.

C’est la sculpture qui me fait voir nous dit le plasticien, sculpteur, urbaniste, et cinéaste Vincent Barré dont le travail fait écho à celui de Matisse dont il est un grand admirateur depuis toujours. 70 œuvres (sculptures, dessins….) investissent la cour d’entrée du musée, la salle d’exposition temporaire et le Parc Fénelon pour un fructueux dialogue. Les expositions de sculpture contemporaines sont plutôt rares en région et celle-ci de part son ampleur et la qualité du travail de Vincent Barré mérite que l’on s’y arrête, d’autant plus qu’une dizaine d’œuvres ont été créées spécialement pour l’exposition.