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On va s’poiler !

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Pour affronter l’hiver, les théâtres bordelais ont une arme infaillible : le rire, idéal pour réchauffer cœurs et esprits quand dehors il gèle. Et pour battre des records de chaleur, quoi de plus naturel que de se jouer d’un sujet indémodable : les relations de couples !

Ça commence au Théâtre Victoire où l’on intègre Le clan des divorcées et ses trois drôles de dames aux profils bien différents, traversant ensemble l’"épreuve" du divorce… qui se révèle pas si triste que ça ! Après les ruptures, on reparle mariage avec Couscous aux lardons, comédie retraçant le quotidien délirant d’un « couple multicolore », capable malgré ses différences culturelles de donner une belle leçon de vie à deux. En « exclusivité internationale, un grand professeur » nous fait lui aussi la leçon et dit « tout, tout, tout sur le zizi » dans Qu’est-ce que Sexe ?, qui déclenchera à coup sûr les « hululements des femmes et les rires mi-gênés-mi-complices de leur compagnon ».
Pour le plus grand plaisir de ces dames également, le Théâtre des Salinières dévoile le postérieur d’hommes qui se désapent pour « gagner de la tune et épater les filles » dans Ladies Night, version théâtrale du cultissime The Full Monty… Enfin, dans un même registre en "dessous de la ceinture", La Comédie Gallien nous entraîne sur une île déserte où se pavanent trois Mangeuses d’hommes, créatures à la langue bien pendue qu’aurait sûrement adoré rencontré Jean-Marie Bigard, mais qui débarquera un peu tard pour ça : il faudra attendre mai pour le voir Rode(r) son numéro 9.

ET ÇA CONTINUE

Encore et encore ! Dans un registre différent mais qui fait mouche également, le Théâtre du Casino reçoit Thomas Ngijol, petit protégé de Jamel Debouzze, qui met son « autodérision et sa nonchalance » au service de l’« humour urbain », tandis que le Pin Galant fait honneur à Anthony Kavanagh et son Coming out, one man show dans lequel l’humoriste se met totalement "à nu"… En espérant que vous saurez le réchauffer par vos applaudissements !

Publié le 15/02/2012 Auteur : S. Wyss

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Mots clés : théâtre