2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Notre univers impitoyable

4fcfc9e877b755f068c397addccd3945050c79b2

Margot et Victor forment jeune couple dynamique et moderne, tous deux sont avocats et plutôt brillants. Tellement même que leur patron, M. Bervesier entend choisir l'un d'entre eux comme prochain associé de son prestigieux cabinet d'affaires. Qui de Victor ou de Margot se verra offrir la place et qu'en fera-t-il ? Femme d'affaires dynamique et carriériste ou avocat suffisant et infidèle, le profil du nouvel associé est en jeu et avec lui, la vie du jeune couple.

 

Léa Fazer explore joliment les deux facettes de cette alternative tout au long de ce film finement construit, glissant chronologiquement dans le temps d'un personnage à l'autre sans interrompre son récit ni abuser d'effets téléphonés. Sur la trame, déjà explorée par le cinéma, de la dualité et des portes qu'ouvrent ou que ferment nos choix individuels, la cinéaste croise un portrait de couple, une réflexion sur l'amour et le travail et un soupçon de féminisme joyeusement décalé (via le personnage de Pascale Arbillot). De ce point de départ séduisant, Léa Fazer tire malheureusement un film assez conventionnel. Si la réalisation est une réussite formelle, toute en plans minutieux, en coupes soignées et en décors vitrés, urbains et modernes, le coeur du film glisse progressivement vers l'accumulation de clichés que l'habileté de la construction ne suffit malheureusement pas à sauver d'une certaine banalité. Au milieu de tout cela, Jocelyn Quivrin et Alice Taglioni font ce qu'ils peuvent pour insuffler vraisemblance et crédibilité à ce regard sur l'amour, le couple, le travail et le pouvoir... en vain. Pertinent mais un peu court.

 

Publié le 12/02/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma