Passé successivement par l'École Nationale du Cirque de Châtellerault, par notre Lido toulousain, et enfin par le Centre National des Arts du Cirque, Étienne Scaglio fait un jour une drôle de rencontre dans une ruelle sombre de Stockholm : un vieux manteau noir, abandonné. C'est le point de départ de la création de son univers.

Un univers à la fois inquiétant, onirique et ténébreux. Il donne vie à de vieux objets mis au rebut : un fil de fer entortillé devient une balle, un tuyau devient serpent, une vieille balle devient colombe...

Enveloppé dans cette atmosphère si particulière, on assiste à d'étranges tours dont on ne parvient pas à déterminer s'ils sont physiquement réalisables, ou si une part de sortilège est nécessaire.

Oh, et puis on ne veut pas vraiment le savoir. C'est bien plus fascinant ainsi.